Vitesse et freinage

Distance de freinage

Vitesse

Effets de la vitesse dans les accidents

La vitesse, facteur d'accident

Freinage et pneumatiques






Distances de freinage, d'arrêt

La distance de freinage d'une voiture dépend de la vitesse et du temps de réaction.

Entre le moment où le conducteur perçoit un obstacle et celui où il commence à freiner s' écoule un temps appelé: temps de réaction

La distance parcourue entre le moment où le conducteur actionne ses freins et où le véhicule s'arrête, la distance parcourue est appelée : DISTANCE DE FREINAGE.
*Les jeunes conducteurs doivent respecter les vitesses limites des conducteurs confirmés par temps de pluie.
Distances de sécurité.

Conservez une distance de sécurité d’au moins deux secondes avec le véhicule qui précède afin de vous laisser le temps d’anticiper et de réagir en cas d’incident.

> Sur route, repérez un point de passage du véhicule qui vous précède (un arbre, un panneau, un poteau…) et laissez passer deux secondes au minimum avant d’atteindre ce même point.


Sur autoroute, comptez une distance équivalant à la longueur de deux lignes d’une bande d’arrêt d’urgence (environ 90 m) avec le véhicule

qui précède, et surveillez les feux «stop» de celui-ci.


2 secondes d'intervalle: c'est le minimum pour éviter une collision:

Amende forfaitaire................135 €

Retrait de points...................3 points.

Suspension possible du permis de conduite ............... maximum 3 ans.




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Vitesse

En cas de freinage d’urgence à 130 km/h, le système de freinage d’un véhicule moyen (50 km) doit produire une puissance de freinage de plus de 500 km. Cela veut dire que la puissance de freinage requise est 10 fois plus élevée que la puissance motrice ! En cas de freinage d’urgence à 120 km/h, la distance d’arrêt est de 105 mètres par temps sec et de 141 mètres sur route mouillée.


Plus la vitesse augmente, plus le champ visuel est réduit. À grande vitesse, il se limite à une vision centrale de la route.
À l’allure d’un piéton, nous disposons d’un champ de vision de 180°.
Celui d’un automobiliste diminue jusqu’à 100° (à 40 km/h), voire à 30° (à 130 km/h). De plus, le cerveau est davantage sollicité par des images qui défilent rapidement et éprouve de grandes difficultés à les enregistrer et à les analyser.


On distingue moins bien les objets et les détails.
On se concentre sur une vision « en tunnel » et néglige des informations capitales comme la présence d’autres usagers.

Notes : L’inaptitude à la conduite provient de la méconnaissance du véhicule ou d’une pratique récente ou limitée de la conduite ; la conduite agressive entraîne notamment le non-respect des distances de sécurité ; le facteur « infraction » concerne toutes les infractions hormis la vitesse excessive, l’alcool et le non-port de la ceinture.





Effets de la vitesse dans les accidents


La vitesse provoque et aggrave les accidents. Elle les provoque dans la mesure où elle réduit les possibilités de manoeuvrer à temps pour éviter le danger. Elle les aggrave puisque, bien entendu, plus on roule vite, plus le choc est violent et les conséquences graves.

> Les blessures provoquées par les accidents de la route ne sont pas toujours mortelles mais souvent, elles bouleversent définitivement des vies (lésions cérébrales irréversibles, handicaps à vie…). Plus on va vite, plus le champ visuel se rétrécit.

> Le corps humain supporte mal les chocs, et leurs conséquences dépendent étroitement de la vitesse du véhicule lorsqu’ils se produisent. Ainsi, un piéton renversé a 1 risque sur 10 d’être tué si le choc survient à 20 km/h, 3 risques sur 10 à 40 km/h, 8 risques sur 10 à 60 km/eh. et aucune chance de s’en sortir à 80 km/h !

De même, le passager d’une voiture, s’il est dûment ceinturé, a un risque mortel quasiment nul en cas de collision frontale à 35 km/h ; mais ce risque s’élève à 50 % si le choc se produit à 70 km/eh.


> Elle augmente la consommation de carburant. Si le moteur et autres éléments mécaniques sont généralement conçus pour être relativement économes et peu polluants, cela ne vaut qu’aux vitesses réglementaires et en deçà.








La vitesse, facteur d'accident




> La vitesse est la première cause de mortalité sur nos routes, devant l’alcool. Elle intervient en fait dans un accident mortel sur deux. Pour moitié en tant que vitesse excessive par rapport aux limitations en vigueur et pour moitié en tant que vitesse inadaptée aux lieux et aux circonstances.


> Les accidents liés à la vitesse se produisent le plus souvent la nuit (56 % des cas). La vitesse est en cause dans 62 % des accidents qui se produisent dans les virages et dans 60 % des accidents qui impliquent des motocyclistes.

> La vitesse augmente le nombre d’images transmises au cerveau. Il devient alors difficile de traiter et d’analyser toutes les informations qu’elles donnent (présence d’autres usagers, piétons, deux-roues, véhicules, multiplicité de la signalisation, etc.).

Face à un événement imprévu, le conducteur réagit toujours avec un léger temps de décalage. Ce temps de réaction varie de 1 à 2 secondes et dépend de l’attention du conducteur, de son expérience de la conduite, de son état physique et des conditions de circulation. Avec la vitesse, la distance parcourue pendant ce délai incompressible s’accroît, quel que soit le conducteur.


> Il suffit parfois de quelques km/h de trop pour qu’un véhicule fasse une sortie de route dans un virage. Si la force centrifuge est plus forte que l’adhérence, la voiture quitte la route. Pour réduire la force centrifuge, il suffit de réduire sa vitesse.

> La vitesse ne permet pas de gagner du temps,contrairement aux idées reçues. Quand on roule sur autoroute par exemple à 150 km/h au lieu de 130 km/h pendant 100 kilomètres, on prend une avance de six minutes seulement. Cela vaut-il la peine de prendre des risques pour si peu ?

















Freinage et pneumatiques


> Le pneu contribue à deux fonctions principales : une bonne tenue de route et un bon freinage. Il doit donc faire l’objet d’une attention particulière de la part du conducteur.


Cette pression recommandée est généralement selon la marque du pneu et du véhicule de 1,8 à 3,5 bars. Elle est définie pour assurer le fonctionnement optimal du pneu.

> Il se dégonfle naturellement, car la gomme qui le compose n’est pas totalement imperméable à l’air. Même sans rouler, un pneu peut perdre jusqu’à 0,1 bar par mois.

> Le sous-gonflage des pneus est difficilement perceptible à l’oeil nu.


> D’autres systèmes de sécurité qui dépendent du bon fonctionnement des pneus peuvent également se trouver dégradés : systèmes patinages et quantifiables, systèmes de régulation de la traction, etc.

> En cas de pluie, un pneu sous-gonflé augmente le risque d'aquaplane.

En effet, le pneu parvient moins bien à évacuer la quantité d’eau nécessaire et ne peut plus adhérer parfaitement à la route.


Prévoyez l’imprévisible : pour vous laisser le temps de réagir en cas d'incident, veillez à maintenir en permanence une distance de sécurité suffisante avec le véhicule qui vous précède. Environ 50 mètres sur route et 90 mètres sur autoroute (l’équivalent de deux bandes d’arrêt d’urgence).